Jusqu’à présent j’arrive à tenir le cap (pas toujours pour les résolutions de luminosité, difficile lorsque le soleil se coûche tôt et que je suis partie toute la journée …. et surtout que j’ai oublié le Canon à la maison).
Donc 4 photos : des cupcakes, de l’ADN modifié version mon grand (en Géomag), de la lumière à défaut de photos lumineuses, les ingrédient du Pho Bo de ce soir et une photo incongrue, pas du tout ce que j’avais prévu de photographier, le focus s’est mis sur le bout du feutre en plein milieu de la photo.
Tu le fais comment ton Pho Bo ?
Je fais comme ceci (qui est ma méthode et qui n’est très probablement pas la méthode traditionnelle !)
Je fais revenir des échalotes dans de la matière grasse (de l’huile de tournesol en général) car ça donne une couleur ambrée au Pho (ici j’en ai mis trois pour un bouilli d’environ 1 kg).
Ensuite j’ai ajouté 1 carotte et deux branches de céléri.
J’ai fait revenir la viande et puis j’ai couvert avec 4 l d’eau.
J’écume pendant environ 1h pour clarifier le bouillon.
Ensuite j’ajoute les épices : un bon gros morceau de gingembre (environ 3 cm d’un gros morceau je dirais), deux tiges de citronnelle, des grains de poivre noir, deux badianes que je pile avec une poignée de fenouil (en grains), j’y ajoute au pif (je dirais 1 càs) de poudre 5 épices (chinoise) et de la cannelle (au pif aussi, 2 grosses càc) et du sel
Je laisse cuire le tout au moins 3h (ici je l’ai mis à cuire à 15h puis je l’ai arrêté à 17h le temps d’aller conduire Mathéo à l’escalade en le laissant sur la plaque) et puis j’ai repris la cuisson.
IL faudra peut-être ajouter un peu d’eau après (il ne faut pas que le niveau baisse trop).
Je rectifie l’assaisonnement.
Alors pour servir : je filtre ou pas le bouillon (il doit être filtré normalement mais moi je laisse les morceaux de légumes en général), je retire la viande que je décortique, et je sers avec de la viande crue de boeuf détaillée en toute fine lamelle, de la coriandre hâchée, des oignons nouveaux (ou si pas de l’oignon très très finement émincé), des piments rouges émincés, du basilic pourpre (quand j’en trouve), des germes de soja et des cacahuètes non salées pilées (et des oignons frits si j’en trouve).
J’ajoute à cela des vermicelles de riz que je fais préalablement cuire (500 g pour 4 l de bouillon mais j’en ai pour deux repas à 5).
Je mets tous les ingrédients sauf les herbes, je sers le bouillon très chaud pour qu’il cuise la viande crue instanténement et puis je décore avec les herbes et les cacahuètes.
Et à table il y a en plus de la sauce soja et du Nuoc Mam.