Je fais ça pardi ….
Alors, pourquoi est-ce que je vous montre ces photos ? Peut être un peu pour parler de tout ce qui entoure un patron de tricot. Car oui, ces photos ci dessus sont les photos qui ont été faites pendant un shooting photo pour le prochaine patron du club shawl.
Donc c’est l’occasion de vous parler de ce qui se passe derrière le rideau.
Quand je crée un patron, je pense souvent en terme d’atmosphère ou de thème. Nous discutons avec mon mari de la direction que nous allons prendre. Cela est basé sur les couleurs que j’ai en main, ou sur une idée qui passe, ou sur une contrainte qui m’est imposée (car dans un magazine, pour une collaboration, parfois le thème est imposé, voire la pièce, les techniques ou le style).
Vient ensuite la partie prototypage, la partie qui m’amuse le plus. Après celle-là, vient l’écriture et la traduction, la partie qui m’amuse le moins.
Ensuite, je passe aux tests, qui sont parfois faciles et parfois ardus. Car oui, moi aussi je suis humaine et parfois, je m’emmêle les pinceaux (parfois ou souvent, ça dépend où se place le curseur).
Le patron est en parallèle tech edité par ma tech editor de compétition, Polly de Butterscotch Press.
Une fois tech edité, il est relu par une autre personne de compétition, Charlotte.
Et comme ces personnes sont aussi des humains, parfois il y a des coquilles qui passent.
Après tout cela, il reste encore les photos. Et parfois, c’est simple, parfois ça l’est moins.
Les contraintes du temps nous jouent des surprises (lorsque le Divergence est sorti, nous voulions prendre les photos dans une forêt dénudée, brune …. et nous avons eu droit à 50 cm de neige …).
Les contraintes physiques, de moyens sont là aussi. Donc souvent nous faisons avec les moyens du bord.
Dans le cas du shooting ici présent, une journée de travail a été nécessaire. Nous étions 6 pour quelques photos que vous verrez bientôt.
Mes trois enfants qui ont joué un rôle plus ou moins important.
Mon grand qui a fait l’aide pour transporter le matériel, qui a joué au modèle. Ma grande qui a assuré la mise de la table et le repas de midi, qui a joué aussi au modèle et la mini qui a surtout beaucoup râlé et fait rire tout le monde avec son humour caustique.
Notre modèle habituel qui a usé de son talent de maquilleuse pour faire des maquillages magnifiques …. trois heures de travail.
Mon mari qui a joué le photographe, le chauffeur, le coursier et l’assistant qui va trouver les voisins pour qu’ils nous prêtent une table de jardin.
Et moi qui ait joué à la cuisinière (faire un gâteau), à l’accessoriste (décorer le chapeau du chapelier, inventer une “potion” de rétrécissement, chercher dans mes armoires les tasses, théières nécessaires, farfouiller dans mon armoire à tissu pour trouver le tissu qui pourrait convenir), à la costumière et l’assistante photo.
Tout ce blabla pour vous dire que oui, dans une production, il y a énormément de personnes impliquées, voilà pourquoi les génériques de fin de film prennent autant de temps et valent la peine que l’on reste jusqu’au bout du film pour voir défiler le nom d’inconnus mais qui sans eux de film il n’y aurait pas.
J’ai ainsi levé une partie du voile, peut être ai-je piqué votre curiosité aussi
En tout cas, rdv le 20 mars pour le prochain patron du club shawl.
Il vous est toujours possible de le rejoindre ici : Club Shawl
Tes photos sont toujours magnifiques!!
Quelle équipe de choc…bravo pour tout tes fantastiques modèles
Merci d’avoir partagé cette partie de création dont on voit que la finalité et on ne s’imagine pas les coulisses, parfois ardues. En tout cas beau travail, bravo à vous tous!
J’adore voir l’envers du décor ! Les maquillages sont juste exceptionnels et un thème “Alice au pays des Merveilles”, j’ai hâte de voir 😉