Photo de Christophe Eyquem
Je vous ai parlé de mon souvenir du matin de Noël : le Cougnou avec du chocolat chaud. M’est venue à l’idée que je pouvais vous demander aussi de me raconter votre meilleur souvenir de Noël (pâtissier il s’entend).
Je testerai les recettes qui me plaisent le plus, toute notre famille participera à la dégustation et le ou la gagnante se verra attribuer un petit cadeau :
– un assortiment de chocolat de l’artisan chocolatier du coin (ou un duo de pâtes à tartiner du même chocolatier : chocolat noir et chocolat blanc/spéculoos si vous ne raffolez pas des pralines).
– une publication de la recette ici sur mon blog
Les règles du jeu :
- me raconter ci-dessous votre meilleur souvenir pâtissier ET poster la recette de ce souvenir sur votre blog en mentionnant la participation au jeu ici (ou si vous ne disposez pas d’un blog, de poster cette recette sur le mail suivant : contact @ christal little kitchen dot com – pour avoir l’adresse exacte enlever tous les espaces et remplacer le dot par un point).
- la recette NE doit PAS être une recette recopiée telle quelle d’un livre, blog, journal, article ou site. Vous pouvez utiliser une recette que vous avec adaptée tout en en citant la SOURCE.
- la recette DOIT être sucrée et faire partie de la catégorie “pâtisserie et biscuits”. J’entends donc par cela : biscuits de Noël, brioches et gâteaux en tout genre
- la recette PEUT être une recette publiée précédemment (au plus tôt datant de décembre de l’année dernière)
- vous avez jusqu’au 17 décembre pour poster cette recette et mettre un commentaire ici.
- je choisirai ensuite les 5 recettes qui me plaisent le plus pour les tester
- les tests se dérouleront la semaine de Noël et les juges seront mes deux (trois) enfants, mon mari et moi-même
- les résultats seront annoncés au plus tard le 4 janvier … (nous partons en vacances, je disposerai du net normalement mais on ne sait jamais …).
- le concours est limité à l’EUROPE uniquement
Bonne chance et bon appétit !
han !
j’en suis !
et j’ai déjà le trac !!!!
😆
Moi j’en suis et je sais déjà quelle recette prendre 😀
euh…est-ce qu’on peut aussi raconter notre meilleur souvenir patissier de Noël en tant que ratage complet ?
Tu peux … du moment que la recette soit réalisable par la suite.
Aller je me lance trop peur de laisser passer la date !
Pas tout à fait un biscuits de Noël, brioches et gâteaux en tout genre. Je tente quand même. Si la recette n’est pas valide vous aurez quand même mon souvenir 😀
Noël sucré pour moi ce sont les Noëls chez ma grand-mère. Aucun souvenir des plats qui était servi à nos tablées plus ou moins grandes suivant les années : 10, 20, 30, … combien tenions nous dans le trois-pièces de ma grand-mère ?
En dehors de la joie de retrouver mes cousines, des tas imposants de paquets dans le salon (un tas par famille pas par personne), LE souvenir lié à ces Noëls d’enfance c’est l’assiette de petits fours qui passait en fin de repas. Elles étaient garnies de pleins de douceurs faite maison amenées par les uns ou les autres. Les assiettes tournaient de convive en convive jusqu’à épuisement : partaient toujours en premier les truffes, suivies des fruits, dates et pruneaux, fourrés de pâte d’amande immanquablement verte, rose et blanche et enfin les pâtes de coing. Je me suis souvent demandée pourquoi années après années ma tante perdurait à amener ces pâtes de coings qui semblaient ne pas faire l’unanimité. Petit à petit je me suis mise à contribuer à ces plateaux en aidant ma Maman à confectionner les truffes dont elle avait le secret. Où avait-elle récupéré la recette ? Je ne le saurais probablement jamais. Ce qui est sure c’est qu’après avoir fait les truffes seule, elle m’y a initié puis c’est moi seule qui les faisait. J’ai continué longtemps. Un Noël sas truffes faite maison n’était pas un vrai Noël ! Serait-il temps d’initié mes garçons à ce petit plaisir qu’est de faire fondre le chocolat dans la casserole et y ajouter les différents ingrédients, la patience pour rouler la pâte durcie au frigo en de jolies boules, en avoir plein les doigts, les lèvres et enfin de pouvoir racler la casserole quand il n’y a plus assez de pâte pour confectionner des boules ?
Je me souviens….
je me souviens de Jacques, me parlant de Georges Perec. je me souviens que nous étions dans les vignes minervoises de St Félix, au pied du pigeonnier, où logeait l’effraie qui nous faisait battre le coeur plus fort quand nous campions sous le pin plus haut, derrière les deux immenses figuiers. je me souviens que “52 jours” venait d’être publié. je me souviens, comme à chaque fois, que je ne peux plus écrire je me souviens sans penser à ces moments là.
je me souviens, pensais-je, que pendant les fêtes de Noël, le boulanger de Cavaillon, en dépit de son nom – la gerbe d’or – faisait une pompe à l’huile extraordinaire.
je me souviens de l’avoir goûtée pour la première fois chez Marie-Hélène et Olivier, qui nous avait.. un peu recueillis, un peu adoptés, Bocca et moi, à notre arrivée dans le vaucluse. je me souviens que Bocca adorait les balades sur la grande Ile, et tremper un sabot dans la Sorgue.
je me souviens que nous étions allés, un peu tremblants, un peu émus, chercher une pompe à l’huile avec Corentin, 4 matins après Noël, au lever de notre première douce nuit d’amoureux. au primeur juste à côté, où Cléo bébé aimait tant aller et regarder les étals, nous avions acheté des oranges maltaises et craqué sur quelques framboises.
je me souviens que plusieurs années plus tard, mon coeur a tremblé de joie quand Mélanie m’a ouvert la voie pour faire moi même des brioches de Noël.
le gibassier (et mes adaptations de ce jour) :
1 dl d’huile d’olive
2 dl d’eau
2 cl de fleur d’oranger
100g de sucre (rapadura)
levure de boulanger (fraiche, 3/4 d’un cube)
600g de farine (620)
10g de sel
1 bonne poignée de grains d’anis (non, ce coup ci, j’ose les graines de pavot)
Mélanger tous les éléments, la pâte doit être tout juste un peu collante.
La laisser lever jusqu’à ce qu’elle double de volume. retravailler la pâte, la couper en 3 et laisser lever à nouveau. Retravailler et tresser les 3 pâtons.
Il est possible de faire cuire de suite, sans levée et on obtient un gateau fin et sec (style navette).
Evidemment, vous avez suivi, je refais une levée !! et voilà une brioche type pompe à l’huile (dessert de Noël provençal typique).
je me souviens que morosaglia ne veut pas dire mort aux sangliers.
coucou,
bah pas vraiment de souvenirs de cuisine au détour de ces période de fête mais comme je suis gourmande je laisse ma patte ici et puis je m’appelle Caramel c’est pas un signe ça?